La bonne nouvelle en cette fin de mois d'octobre, c'est que la hausse des taux immobiliers est moins prononcée, se situant entre +0,1 % et +0,25 %, ce qui représente une tendance plus modérée. De plus, les banques montrent des signes encourageants en rouvrant progressivement l'accès au crédit. Certaines acceptent même de financer des dossiers un peu plus risqués, tout en étant plus compréhensives envers les emprunteurs ayant des budgets modestes.
Un relâchement des banques ?
Cela signifie que les restrictions sur l'octroi de prêts immobiliers sont en train de se relâcher, du moins en partie. Cette évolution pourrait revitaliser le marché du crédit dans les mois à venir. De plus, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, soutient l'idée d'un prêt à taux bonifié et de conditions d'accès plus souples au prêt à taux zéro (PTZ), ce qui est encourageant pour les futurs emprunteurs.
La hausse continue malgré tout
Cependant, il est important de noter qu'une véritable reprise de l'activité du crédit dépendra en fin de compte de la diminution des prix immobiliers, selon les experts du secteur. À ce rythme, les taux pourraient atteindre 5% d'ici la fin de l'année, en raison de la politique monétaire restrictive de la BCE visant à contrer l'inflation. De plus, les critères stricts établis par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) rendent toujours l'accès au financement immobilier difficile pour de nombreuses familles. Malgré cela, il y a de l'espoir que les conditions s'améliorent progressivement.