Selon les projections de la FNAIM, les prix devraient diminuer d'au moins 5%, et le volume des ventes devrait baisser de 15% pour atteindre environ 950 000 ventes, soit environ 150 000 transactions de moins qu'en 2022. Ces projections confirment une inversion du marché immobilier sans précédent depuis la crise des subprimes.
La FNAIM prévoit également une poursuite de la contraction du nombre de ventes de logements anciens. En mars, le nombre de transactions cumulées sur douze mois est tombé à 1 069 000, en baisse continue depuis les niveaux record de 2021 (1,206 million en août 2021). On s'attend à ce que cette tendance se poursuive et que le nombre de ventes passe en dessous du million pour l'ensemble de l'année 2023, ce qui représente l'une des plus fortes baisses annuelles des trente dernières années (-17% en 2008, -15% en 1997).
Ces derniers mois, avec une diminution de 1% au 1er juin sur une période de trois mois à l'échelle nationale. Cette tendance s'observe dans tous les segments du marché, y compris à Paris, en Île-de-France, dans les communes rurales, les grandes villes de province et les périphéries des grandes agglomérations. Cette évolution est encourageante pour les futurs acheteurs.
En raison de l'inflation et de la normalisation des politiques monétaires, le pouvoir d'achat immobilier devrait continuer à augmenter jusqu'à la fin de l'année. Bien qu'il ait connu une baisse de 4% en 2022, une baisse supplémentaire de 7,5% est prévue pour cette année. De plus, la capacité d'achat des acquéreurs à crédit a connu une diminution de 20% depuis janvier 2022, principalement en raison de l'augmentation des taux d'intérêt des prêts immobiliers. Cependant, il est important de noter que ces ajustements permettent une meilleure accessibilité pour les acheteurs potentiels.
Le président de la FNAIM a souligné que ces ajustements du marché immobilier sont inévitables compte tenu des restrictions d'accès au crédit et de la hausse des taux d'intérêt. Cependant, il est rassurant de constater que cette situation ouvre de nouvelles opportunités pour les acheteurs. Bien que nous sortions d'une période prospère pour le marché immobilier marquée par un déficit structurel de l'offre de logements, une correction attendue d'environ 5% des prix est une opportunité intéressante pour les futurs acheteurs.
à leur niveau d'il y a cinq ans, même si une partie de cette augmentation a été compensée par l'inflation récente. Cela signifie que les prix se situent toujours à un niveau attractif pour ceux qui souhaitent investir dans l'immobilier.
Bien que cette situation puisse être perçue comme critique pour le secteur immobilier, elle offre également des perspectives positives pour les ménages, en particulier les jeunes foyers modestes qui aspirent à devenir propriétaires de leur logement ou à s'installer dans un nouveau foyer. Les ajustements en cours offrent de nouvelles possibilités pour concrétiser leurs projets immobiliers à des conditions plus favorables.