Décote importante, marge de négociation élargie : en 2025, les passoires thermiques séduisent de plus en plus d’acheteurs avertis. Selon une étude de SeLoger, leur part sur le marché immobilier a bondi, passant de 10 % en juillet 2021 à 15 % au 1er janvier 2025. En parallèle, les logements les plus énergivores se vendent en moyenne 15 % moins cher que des biens équivalents mieux notés, une décote pouvant grimper jusqu’à 25 % dans certains cas. Un phénomène qui redistribue les cartes du marché, où la Team Silva vous aide à y voir plus clair.
Les ventes de passoires énergétiques ont nettement progressé ces derniers mois. En cause ? L’entrée en vigueur de la loi Climat et Résilience, qui interdit depuis le début de l’année la mise en location des logements classés G. Résultat : de nombreux propriétaires, confrontés à la perspective de travaux lourds et coûteux, choisissent de vendre plutôt que de rénover.
Le diagnostic de performance énergétique est désormais un élément-clé, au même titre que la surface ou l’emplacement d’un bien. Selon Baptiste Capron, directeur général de SeLoger, il influence fortement les choix des acheteurs et transforme l’équilibre du marché. Un logement mal classé, même bien situé, peut ainsi voir sa valeur chuter de manière significative.
L’étude révèle que les logements classés F ou G se vendent en moyenne 15 % moins cher que ceux classés D. Cette différence atteint parfois 20 % selon les départements, et peut même dépasser 25 % dans certaines zones. À Paris, par exemple, les loyers des logements G sont inférieurs de 1,3 €/m² par rapport aux biens mieux notés. Une tendance qui s’explique par la réglementation, mais aussi par les marges de négociation de plus en plus importantes que les acheteurs obtiennent.
Vous vendez ou achetez une passoire thermique ? La Team Silva vous guide pour tirer parti des décotes et sécuriser votre projet immobilier en toute sérénité.