Les derniers indices des notaires et de l’INSEE, publiés fin mai, ont montré une baisse des prix des logements anciens en moyenne nationale, avec un léger recul de 0,2% sur trois mois au premier trimestre 2023. Bien que cela puisse sembler préoccupant, nous pouvons également voir cette période comme une opportunité pour des ajustements positifs.
Le bilan dressé par l’agrégateur de données Meilleurs Agents en début juillet indique également un premier semestre en baisse depuis 2015, avec un recul des prix de 0,4% au niveau national. Cependant, il est essentiel de noter que les zones rurales continuent de montrer une progression des prix de +1,8% depuis janvier, ce qui démontre que certains secteurs du marché peuvent résister aux fluctuations générales.
Le coup de frein sur les ventes peut expliquer en partie ce recul des prix de l'ancien. Il est vrai que le volume annuel de transactions a diminué au premier trimestre. Toutefois, il est important de reconnaître que les périodes de ralentissement peuvent aussi être des moments propices pour revoir nos approches et trouver de nouvelles opportunités.
Considérons ce moment comme une occasion de réflexion et d'innovation. Les défis actuels peuvent stimuler la créativité des professionnels de l'immobilier pour proposer de nouvelles solutions et accompagner au mieux les acheteurs et les vendeurs. Trouver des moyens d'alléger les restrictions d'octroi de crédit et de faciliter l'accès au marché peut être une voie prometteuse pour encourager une reprise durable.
Il faut garder en tête que les marchés sont cycliques, et chaque phase présente des opportunités et des défis. L'immobilier est et restera le meilleur investissement pour les français.