
La taxe foncière pourrait finalement échapper à la hausse annoncée pour 2026. Alors que la revalorisation des bases locatives avait suscité un vif débat parmi les propriétaires et acteurs du marché immobilier, le gouvernement fait marche arrière et s’oriente vers une nouvelle méthode de calcul. Aujourd’hui, la Team Silva décrypte les annonces du Premier ministre Sébastien Lecornu et leurs conséquences pour les acquéreurs, les vendeurs et tous ceux qui suivent de près l’évolution de l’immobilier en France.
Face au tollé suscité par l’annonce d’une hausse de la taxe foncière en 2026, le gouvernement a indiqué vouloir revoir sa copie. Sébastien Lecornu a déclaré devant le Sénat que « toute approche nationale est morte-née », soulignant que les réalités diffèrent fortement d’un département à l’autre.
La nouvelle orientation ? Un retour à une approche territoriale : chaque département, voire chaque commune, décidera de réactualiser ou non les bases de calcul. Cette méthode devrait entrer en vigueur d’ici mai ou juin 2026. Un changement de cap majeur dans la gestion d’un impôt au cœur des préoccupations des propriétaires comme des futurs acquéreurs.
L’annonce intervient après la volonté initiale du gouvernement d’actualiser les bases foncières, restées presque inchangées depuis plus de 50 ans. Ces bases intègrent notamment les « éléments de confort » : eau courante, électricité, WC, lavabos…
Un rapport interne de la DGFiP avait révélé que 7,4 millions de logements possédaient au moins un équipement absent des fichiers fiscaux. L’administration souhaitait donc les mettre à jour automatiquement, au nom de l’équité fiscale, sans solliciter les propriétaires. Une opération qui aurait mécaniquement relevé la taxe foncière pour ces logements dès 2026.
Au-delà de la polémique actuelle, la taxe foncière connaît une progression continue. Entre 2014 et 2024, elle a grimpé de 37,3 %, notamment en raison du changement d’indexation en 2018 : la valeur locative est désormais ajustée sur l’inflation, et non plus en fonction de l’évolution des loyers.
Une dynamique qui accentue les inquiétudes des propriétaires, mais aussi des futurs acquéreurs dont le budget immobilier doit anticiper cette charge, variable selon les territoires.
L’année 2026 pourrait finalement ne pas être synonyme de hausse généralisée. Mais la réforme des bases locatives reste un chantier complexe et incontournable. Quel que soit le futur cadre fiscal, la Team Silva vous accompagne pour naviguer sereinement dans le marché immobilier du Sud-Lyonnais et faire les meilleurs choix pour votre projet.